Dépôt de nouvelles preuves fondées sur les déclarations du PDG d'UBS, Sergio Ermotti
- Schweizerischer Anlegerschutzverein
- 20 août
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Comme mentionné dans la publication du 24 juin 2025, le CEO d'UBS, Sergio Ermotti, a tenu des propos diamétralement opposés à l'argumentation d'UBS dans la procédure devant le tribunal de commerce, dans le cadre d'une manifestation pour les alumni de l'Institute for Management Development (IMD) à Lausanne. En raison de l'importance de cette contradiction, la SASV a porté ces propos à la connaissance du tribunal dans le cadre d'une requête de novo le 1er juillet 2025.
Dans le cadre de la manifestation précitée, Sergio Ermotti avait admis que la reprise du Credit Suisse par l'UBS était « inutile » et que le Credit Suisse aurait pu être assaini de manière autonome à la place. Le Credit Suisse ainsi assaini aurait continué à vivre dans une taille réduite.
Les principaux passages des déclarations de Sergio Ermotti lors de son entretien avec David Bach sont cités dans l'article du Tagesanzeiger d'Arthur Rutishauser:
"[...] Au passage, le “too big to fail” (TBTF) a fonctionné. Même si c'est tragique et inutile, le Crédit Suisse n'existe plus. Il fallait soit que nous le reprenions - il passe par la liquidation et le règlement au sein de l'UBS - soit que le CS puisse procéder lui-même à une liquidation. Et je peux vous assurer que cela aurait fonctionné sans que le contribuable ne perde un seul franc. Car indépendamment de la manière dont l'affaire a été gérée, la position en capital et le bilan étaient suffisamment solides pour liquider la banque dans le régime actuel. Ce que nous aurions aujourd'hui si l'UBS, pour quelque raison que ce soit, n'avait pas fait partie de la solution, serait un Credit Suisse à peu près aussi grand qu'une banque cantonale. A cela s'ajouteraient quelques activités internationales de gestion de fortune qui seraient rattachées.
[...]
Ce n'est pas seulement mon avis. Tous les experts individuels qui étaient au FSB (Financial Stability Board), les experts bancaires et tous les autres, étaient clairs : un assainissement du Credit Suisse aurait été possible, et le Credit Suisse aurait eu le premier jour des fonds propres quatre fois supérieurs aux exigences minimales".
Ces déclarations sont en contradiction avec l'argument (principal) d'UBS, avancé à plusieurs reprises lors du procès au tribunal de commerce, selon lequel Credit Suisse aurait fait faillite sans fusion et que les actionnaires seraient repartis complètement bredouilles.
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